UNE FIEVRE IMPOSSIBLE A NEGOCIER... VU PAR LABOURGEOISE
Présentation de l'éditeur: Un 14 septembre, un garçon insoupçonnable a violé Landra. Cabossée et déracinée, elle se cherche un ennemi à abattre. Le capitalisme, abstraction d'une oppression comparable au machisme qui l'a démolie à jamais, sera cet ennemi. Ballottée de squat en squat, elle rejoint Etoile Noire Express, un groupuscule d'extrême gauche en révolte absolue contre le système. ENE devient la famille, la survie et l'amour. Roman de l'indicible violence faite aux femmes, récit d'une survie par la colère. Une fièvre impossible à négocier est aussi et surtout une expression du superbe en littérature, quand la langue est absorbée par la grâce de l'écrivain, qui la restitue sous la forme d'une musique inédite et profonde.
Et alors?: J'avoues que ce roman m'a plusieurs fois mise mal à l'aise et un peu perturbée même au début de sa lecture. C'est cinglant de vérité, les mots sont durs, tranchants et le récit de cette jeune femme qui a choisit la voie de la rebellion pour affronter son histoire vous prend au ventre. C'est aussi un plaidoyer contre la mondialisation et le capitalisme. Que de colère dans les mots et pensées de Landra. Par contre je n'ai pas retrouvé la "grâce de l'écrivain" dont parle l'éditeur, j'ai même trouvé que ce roman est écrit avec beaucoup de violence en fait. A ne pas mettre entre toutes les mains donc.
Je mets ce livre dans le circuit du livre voyageur, faites moi signe si vous souhaitez le lire
Edit de + tard: il part chez Carol, puis Minalili puis Dame Hortensia, Il Etait temps... quel voyage !